N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
....Albérie estima que l'instant était propice à l'échappatoire. Sa fuite passerait pour de la pudeur. Elle posa son ouvrage sur le tabouret à ses côtés et sortit de la pièce, le coeur plus sourd que jamais.L'espace d'un instant, elle eut envie de fuir loin, très loin de ces murailles qui l'étouffaient, de ses tâches coutumières d'intendante auprès de Huc, du respect que son nom et son titre lui avaient offert au milieu de la garnison et dans le pays. Elle dut s'appuyer de tout son poids contre le mur après avoir refermé la lourde porte. Elle renversa la tête en arrière et planta ses doigts dans les joints creusés, le souffle court. À vingt-six ans, elle se sentait vieille déjà. Si lasse.Non, la colère n'était pas la seule cause, comprit-elle. La lune serait pleine cette nuit.Des larmes lui piquèrent les yeux. Elle connaissait bien cette insidieuse douleur dans ses membres, cette haine bestiale qui l'envahissait peu à peu au fil des heures, jusqu'à la soif de sang dans sa bouche. Alors cela commencerait vraiment, par son ventre d'abord, qui se couvrirait de poils, puis ses pieds et ses mains. Ensuite elle aurait mal, mal à hurler tandis que son corps tout entier se vrillerait, s'étirerait, se modifierait jusqu'à n'avoir plus rien d'humain, sans pour autant lui faire oublier qui elle était et pourquoi. Albérie enfonça plus avant ses ongles dans la pierre et se rasséréna. Ainsi transformée en louve, elle rejoindrait les siens. Et c'était tout ce qui importait.Ensuite, elle lui avait parlé. Pour la première fois en trois ans, elle avait raconté la triste histoire des siens. L'aïeule, cette sorcière surnommée la Turleteuche que les bourgeois avaient tuée, pratiquait en secret certaines coutumes païennes au moment du solstice d'été, qui consistaient à s'accoupler avec un loup. Sa grand-mère, née de cette union contre nature, avait reçu le pouvoir d'être femme et louve à la fois, et de transmettre à sa descendance le meilleur de ces deux êtres. C'est ainsi qu'avait vécu Amélie Pigerolles, apaisant à chaque pleine lune sa soif de sang sur des chevreuils ou des moutons. Et puis il y avait eu ces crimes qu'on avait imputés au garou gris, et l'erreur qu'elle avait faite, elle, l'enfant de Fermouly, petite fille ignorante de cette malédiction, en attirant vers sa famille la haine de François de Chazeron après avoir aperçu l'animal. C'était elle, Albérie, qui avait causé la perte des siens. Elle avait vécu avec cette culpabilité jusqu'à ces derniers mois où sa grand-mère, qu'elle avait crue morte, s'était montrée à elle au détour d'un sentier, alors qu'elle allait relever des pièges à grives. La Turleteuche l'avait conduite au coeur de la montagne auprès de sa s½ur Isabeau qu'elle avait soignée patiemment après le drame, et de l'enfant qu'elle avait mis au monde au milieu des loups le 24 septembre 1501. La Turleteuche lui avait alors confié qu'elle s'éteignait et que c'était elle, Albérie, qui détenait désormais son pouvoir. Isabeau n'avait reçu en héritage qu'une touffe de poils gris sur la nuque, à la base des cheveux, et ne pouvait se transformer, mais elle, Albérie, était de sa race, elle le savait depuis sa naissance, et avec la puberté cela n'allait pas tarder à se manifester. Après s'être réjouie de retrouver sa soeur, sa grand-mère et même cette enfant sauvage, sa nièce Loraline, endormie entre les pattes d'un loup nommé Cythar, Albérie avait été terrorisée, mais la Turleteuche l'avait guidée. Les trois premières fois, elle aurait besoin de sang humain, ensuite la soif s'apaiserait et elle pourrait se contenter d'animaux nobles ou de moutons. Elle n'avait rien à craindre. Désormais, elle avait une famille. Albérie avait fini par se rassurer, malgré cette étrange lueur dans le regard d'Isabeau, cette lueur entre la haine et la folie. Ensuite la Turleteuche lui avait enseigné le secret du souterrain depuis cette pièce jusqu'à la forêt proche...
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.208.126.232) si quelqu'un porte plainte.