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Sable

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“ Qui comprend l'humanité recherche la solitude. Ali Hazrat ” - dimanche 08 août 2021 15:54
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N'hésitez pas à Commander mon Recueil de Poèmes sur www.edilivre.com, www.fnac.com, www.amazon.fr ou sur www.chapitre.com !

 Quatrième de couverture :


Durant l'Antiquité grecque, le laurier d'Apollon était la récompense suprême pour un poète.
L'imagination de l'auteur puise dans la mythologie des peuples du Bassin méditerranéen ainsi que dans le folklore européen du Moyen Âge, où fées, sirènes et sorcières se croisent souvent.
Laissez-vous transporter dans un monde que l'on aime croire destiné aux enfants, mais dont tout adulte a également besoin.


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 Quatrième de couverture : Durant l'Antiquité grecque, le laurier d'Apollon était la récompense suprême pour un poète. L'imagination de l'auteur puise dans la mythologie des peuples du Bassin méditerranéen ainsi que dans le folklore européen du Moyen Âge, où fées, sirènes et sorcières se croisent souvent. Laissez-vous transporter dans un monde que l'on aime croire destiné aux enfants, mais dont tout adulte a également besoin.

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Tags : Poème, Littérature, Mythologie, Conte de Fées, Magie, Mer, Paysage, Mes Ecrits
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#Posté le samedi 17 mai 2014 05:07

Modifié le mardi 01 juillet 2014 05:04

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Sable, Posté le jeudi 29 décembre 2016 14:30

super-tite-puce a écrit : "Bonsoir mon ami Les vrais amis.......sont ceux qui par mauvais temps , nous tendent la main pour sortir du pétrin, les vrais amis......sont ceux qui nous abritent certain jour de pluie et qui , d'un sourire chassent la mélancolie Les vrais amis.....sont ceux qui embellissement notre vie Chaque personne que tu connais dans ta vie est une feuille qui enrichent ton arbre Beaucoup se perdent avec le temps alors que certain ne se détachent jamais
★˛˚˛?˛°★.˛*. ★˚˛*°.˛*.。?*★.˛°˛.★.˛°*★* ˛.
˛_██_*.?★= *./ \ .˛ ★.˛ ★.˛.*.★*.?˛. *★.˛. ★*
˛ (´• ̮•)*.。*/♫.♫\*˛.* ˛_Π_____.˛*。˛*˛* . *☆҉??Bonsoir à toi ??
.°( . • . ) ˛°./• '♫ ' •\.˛*./______/~\*. ˛*.。˛* ˛??agréable ? ⛄
*(...'•'.. ) *˛╬╬╬╬╬˛°.|田田 |門|?╬╬╬╬╬*˚ ?Soirée 2017 arrive
¯°• •°*'*• ♫♫♫•*' ☆҉?BISOUS ?☆҉ '*• ♫♫♫•*La Puce
"

Merci, et bonne soirée !


super-tite-puce, Posté le mercredi 28 décembre 2016 21:21

Bonsoir mon ami Les vrais amis.......sont ceux qui par mauvais temps , nous tendent la main pour sortir du pétrin, les vrais amis......sont ceux qui nous abritent certain jour de pluie et qui , d'un sourire chassent la mélancolie Les vrais amis.....sont ceux qui embellissement notre vie Chaque personne que tu connais dans ta vie est une feuille qui enrichent ton arbre Beaucoup se perdent avec le temps alors que certain ne se détachent jamais
★˛˚˛?˛°★.˛*. ★˚˛*°.˛*.。?*★.˛°˛.★.˛°*★* ˛.
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.°( . • . ) ˛°./• '♫ ' •\.˛*./______/~\*. ˛*.。˛* ˛??agréable ? ⛄
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Sable, Posté le mardi 20 décembre 2016 10:52

acteursactrices a écrit : "Le Chameau et les Bâtons flottants

Le premier qui vit un chameau
S’enfuit à cet objet nouveau;
Le second approcha; le troisième osa faire
Un licou pour le dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier:
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S’apprivoise avec notre vue
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s’empêcher de dire
Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devint brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l’onde.

J’en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendrait bien:
De loin, c’est quelque chose; et de près, ce n’est rien.
"

Qui a écrit ce texte ?


acteursactrices, Posté le mardi 20 décembre 2016 10:41

Le Chameau et les Bâtons flottants

Le premier qui vit un chameau
S’enfuit à cet objet nouveau;
Le second approcha; le troisième osa faire
Un licou pour le dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier:
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S’apprivoise avec notre vue
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s’empêcher de dire
Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devint brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l’onde.

J’en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendrait bien:
De loin, c’est quelque chose; et de près, ce n’est rien.


Sable, Posté le dimanche 04 décembre 2016 16:04

Guynia a écrit : "Coucou, bonsoir,
Sous mes doigts fébriles,
Dansent les touches de mon petit clavier,
Cherchent les mots pour te remercier
De tous tes gentils messages,
La délicate tendresse de ton c½ur.
Enfin, elles ont trouvé le chemin de ton amitié
Pour te souhaiter une merveilleuse soirée,
Une nuit remplie de tendre féerie ,
Déposer de petits bisous de mon c½ur.
Mon clavier, c'est ma seconde plume.,
Le scribe de toutes mes pensées.
Ton amie Nadine
"

Merci ! Bonne semaine !


Guynia, Posté le dimanche 04 décembre 2016 11:54

Coucou, bonsoir,
Sous mes doigts fébriles,
Dansent les touches de mon petit clavier,
Cherchent les mots pour te remercier
De tous tes gentils messages,
La délicate tendresse de ton c½ur.
Enfin, elles ont trouvé le chemin de ton amitié
Pour te souhaiter une merveilleuse soirée,
Une nuit remplie de tendre féerie ,
Déposer de petits bisous de mon c½ur.
Mon clavier, c'est ma seconde plume.,
Le scribe de toutes mes pensées.
Ton amie Nadine


Sable, Posté le vendredi 25 novembre 2016 13:06

acteursactrices a écrit : "L’ Aigle et l’Escarbot

L’aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin,
Qui droit à son terrier s’enfuyait au plus vite.
Le trou de l’escarbot se rencontre en chemin.
Je laisse à penser si ce gîte
Etait sûr ; mais où mieux ? Jean Lapin s’y blottit.
L’aigle fondant sur lui nonobstant cet asile,
L’escarbot intercède et dit :
« Princesse des oiseaux, il vous est fort facile
D’enlever malgré moi ce pauvre malheureux ;
Mais ne me faites pas cet affront, je vous prie ;
Et puisque Jean Lapin vous demande la vie,
Donnez-la-lui, de grâce, ou l’ôtez à tous deux :
C’est mon voisin, c’est mon compère. »
L’oiseau de Jupiter, sans répondre un seul mot,
Choque de l’aile l’escarbot,
L’étourdit, l’oblige à se taire,
Enlève Jean Lapin. L’escarbot indigné
Vole au nid de l’oiseau, fracasse en son absence,
Ses oeufs, ses tendres oeufs, sa plus douce espérance:
Pas un seul ne fut épargné.
L’aigle étant de retour et voyant ce ménage,
Remplit le ciel de cris, et, pour comble de rage,
Ne sait sur qui venger le tort qu’elle a souffert.
Elle gémit en vain, sa plainte au vent se perd.
Il fallut pour cet an vivre en mère affligée.
L’an suivant, elle mit son nid en lieu plus haut.
L’escarbot prend son temps, fait faire aux oeufs le saut.
La mort de Jean lapin derechef est vengée.
Ce second deuil fut tel, que l’écho de ces bois
N’en dormit de plus de six mois.
L’oiseau qui porte Ganymède
Du monarque des dieux enfin implore l’aide,
Dépose en son giron ses oeufs, et croit qu’en paix
Ils seront dans ce lieu, que pour ses intérêts
Jupiter se verra contraint de les défendre :
Hardi qui les irait là prendre.
Aussi ne les y prit-on pas.
Leur ennemi changea de note,
Sa la robe du dieu fit tomber une crotte ;
Le dieu la secouant jeta les oeufs à bas.
Quand l’aigle sut l’inadvertance,
Elle menaça Jupiter
D’abandonner sa cour, d’aller vivre au désert,
De quitter toute dépendance,
Avec mainte autre extravagance.
Le pauvre Jupiter se tut:
Devant son tribunal l’escarbot comparut,
Fit sa plainte, et conta l’affaire.
On fit entendre à l’aigle enfin qu’elle avait tort.
Mais les deux ennemis ne voulant point d’accord,
Le monarque des dieux s’avisa, pour bien faire,
De transporter le temps où l’aigle fait l’amour
En une autre saison, quand la race escarbote
Est en quartier d’hiver, et comme la marmotte,
Se cache et ne voit point le jour.
"

Merci !


acteursactrices, Posté le jeudi 24 novembre 2016 14:44

L’ Aigle et l’Escarbot

L’aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin,
Qui droit à son terrier s’enfuyait au plus vite.
Le trou de l’escarbot se rencontre en chemin.
Je laisse à penser si ce gîte
Etait sûr ; mais où mieux ? Jean Lapin s’y blottit.
L’aigle fondant sur lui nonobstant cet asile,
L’escarbot intercède et dit :
« Princesse des oiseaux, il vous est fort facile
D’enlever malgré moi ce pauvre malheureux ;
Mais ne me faites pas cet affront, je vous prie ;
Et puisque Jean Lapin vous demande la vie,
Donnez-la-lui, de grâce, ou l’ôtez à tous deux :
C’est mon voisin, c’est mon compère. »
L’oiseau de Jupiter, sans répondre un seul mot,
Choque de l’aile l’escarbot,
L’étourdit, l’oblige à se taire,
Enlève Jean Lapin. L’escarbot indigné
Vole au nid de l’oiseau, fracasse en son absence,
Ses oeufs, ses tendres oeufs, sa plus douce espérance:
Pas un seul ne fut épargné.
L’aigle étant de retour et voyant ce ménage,
Remplit le ciel de cris, et, pour comble de rage,
Ne sait sur qui venger le tort qu’elle a souffert.
Elle gémit en vain, sa plainte au vent se perd.
Il fallut pour cet an vivre en mère affligée.
L’an suivant, elle mit son nid en lieu plus haut.
L’escarbot prend son temps, fait faire aux oeufs le saut.
La mort de Jean lapin derechef est vengée.
Ce second deuil fut tel, que l’écho de ces bois
N’en dormit de plus de six mois.
L’oiseau qui porte Ganymède
Du monarque des dieux enfin implore l’aide,
Dépose en son giron ses oeufs, et croit qu’en paix
Ils seront dans ce lieu, que pour ses intérêts
Jupiter se verra contraint de les défendre :
Hardi qui les irait là prendre.
Aussi ne les y prit-on pas.
Leur ennemi changea de note,
Sa la robe du dieu fit tomber une crotte ;
Le dieu la secouant jeta les oeufs à bas.
Quand l’aigle sut l’inadvertance,
Elle menaça Jupiter
D’abandonner sa cour, d’aller vivre au désert,
De quitter toute dépendance,
Avec mainte autre extravagance.
Le pauvre Jupiter se tut:
Devant son tribunal l’escarbot comparut,
Fit sa plainte, et conta l’affaire.
On fit entendre à l’aigle enfin qu’elle avait tort.
Mais les deux ennemis ne voulant point d’accord,
Le monarque des dieux s’avisa, pour bien faire,
De transporter le temps où l’aigle fait l’amour
En une autre saison, quand la race escarbote
Est en quartier d’hiver, et comme la marmotte,
Se cache et ne voit point le jour.


Sable, Posté le jeudi 27 octobre 2016 15:15

Guynia a écrit : "Coucou, bonjour !

Pour toi, quelques petits mots bleus
Brodés à l'or du fil de l'amitié.
Respect, tendresse et gentillesse
Sont les couleurs de l'arc-en-ciel
Qu'avec amour mon c½ur
Colore le gris de ton ciel,
Dépose la jolie gommette soleil,
Mon sourire pour toi ce matin.
Passe une agréable journée.
Oups ! de petits bisous en forme de c½ur
Vont atterrir dans l'heure,
Décorer tes jolies joues.
Ton amie Nadine
"

Merci beaucoup ! Fais de beaux rêves !


Guynia, Posté le jeudi 27 octobre 2016 05:39

Coucou, bonjour !

Pour toi, quelques petits mots bleus
Brodés à l'or du fil de l'amitié.
Respect, tendresse et gentillesse
Sont les couleurs de l'arc-en-ciel
Qu'avec amour mon c½ur
Colore le gris de ton ciel,
Dépose la jolie gommette soleil,
Mon sourire pour toi ce matin.
Passe une agréable journée.
Oups ! de petits bisous en forme de c½ur
Vont atterrir dans l'heure,
Décorer tes jolies joues.
Ton amie Nadine


acteursactrices, Posté le vendredi 07 octobre 2016 14:18

Schumann
Marcel Proust
Du vieux jardin dont l’amitié t’a bien reçu,
Entends garçons et nids qui sifflent dans les haies,
Amoureux las de tant d’étapes et de plaies,
Schumann, soldat songeur que la guerre a déçu.

La brise heureuse imprègne, où passent des colombes,
De l’odeur du jasmin l’ombre du grand noyer,
L’enfant lit l’avenir aux flammes du foyer,
Le nuage ou le vent parle à ton c½ur des tombes.

Jadis tes pleurs coulaient aux cris du carnaval
Ou mêlaient leur douceur à l’amère victoire
Dont l’élan fou frémit encor dans ta mémoire;
Tu peux pleurer sans fin: Elle est à ton rival.

Vers Cologne le Rhin roule ses eaux sacrées.
Ah! que gaiement les jours de fête sur ses bords
Vous chantiez! – Mais brisé de chagrin, tu t’endors…
Il pleut des pleurs dans des ténèbres éclairées.

Rêve où la morte vit, où l’ingrate a ta foi,
Tes espoirs sont en fleurs et son crime est en poudre…
Puis éclair déchirant du réveil, où la foudre
Te frappe de nouveau pour la première fois.

Coule, embaume, défile aux tambours ou sois belle!
Schumann, ô confident des âmes et des fleurs,
Entre tes quais joyeux fleuve saint des douleurs,
Jardin pensif, affectueux, frais et fidéle,
Où se baisent les lys, la lune et l’hirondelle,
Armée en marche, enfant qui rêve, femme en pleurs!


Sable, Posté le jeudi 06 octobre 2016 14:49

nos-stars-decede a écrit : "bonjour comment va tu se matin"

J'ai passé une bonne journée, et toi ? Bonne soirée !


nos-stars-decede, Posté le jeudi 06 octobre 2016 05:16

bonjour comment va tu se matin


Sable, Posté le mercredi 05 octobre 2016 15:01

nos-stars-decede a écrit : "Bonsoir! Ce n'est que moi
Je sonne à ta porte J'attends que tu m'ouvres
Pour te souhaiter une bonne soirée
"

Merci, de même !


nos-stars-decede, Posté le mercredi 05 octobre 2016 14:44

Bonsoir! Ce n'est que moi
Je sonne à ta porte J'attends que tu m'ouvres
Pour te souhaiter une bonne soirée


acteursactrices, Posté le jeudi 22 septembre 2016 15:23

Hiver
Marceline Desbordes-Valmore
Non, ce n’est pas l’été, dans le jardin qui brille,
Où tu t’aimes de vivre, où tu ris, coeur d’enfant !
Où tu vas demander à quelque jeune fille,
Son bouquet frais comme elle et que rien ne défend.

Ce n’est pas aux feux blancs de l’aube qui t’éveille,
Qui rouvre à ta pensée un lumineux chemin,
Quand tu crois, aux parfums retrouvés de la veille,
Saisir déjà l’objet qui t’a dit : » A demain ! «

Non ! ce n’est pas le jour, sous le soleil d’où tombent
Les roses, les senteurs, les splendides clartés,
Les terrestres amours qui naissent et succombent,
Que tu dois me rêver pleurante à tes côtés :

C’est l’hiver, c’est le soir, près d’un feu dont la flamme
Eclaire le passé dans le fond de ton âme.
Au milieu du sommeil qui plane autour de toi,
Une forme s’élève ; elle est pâle ; c’est moi ;

C’est moi qui viens poser mon nom sur ta pensée,
Sur ton coeur étonné de me revoir encor ;
Triste, comme on est triste, a-t-on dit, dans la mort,
A se voir poursuivi par quelque âme blessée,

Vous chuchotant tout bas ce qu’elle a dû souffrir,
Qui passe et dit : » C’est vous qui m’avez fait mourir ! «


Sable, Posté le jeudi 22 septembre 2016 14:39

acteursactrices a écrit : "Hiver
Marceline Desbordes-Valmore
Non, ce n’est pas l’été, dans le jardin qui brille,
Où tu t’aimes de vivre, où tu ris, coeur d’enfant !
Où tu vas demander à quelque jeune fille,
Son bouquet frais comme elle et que rien ne défend.

Ce n’est pas aux feux blancs de l’aube qui t’éveille,
Qui rouvre à ta pensée un lumineux chemin,
Quand tu crois, aux parfums retrouvés de la veille,
Saisir déjà l’objet qui t’a dit : » A demain ! «

Non ! ce n’est pas le jour, sous le soleil d’où tombent
Les roses, les senteurs, les splendides clartés,
Les terrestres amours qui naissent et succombent,
Que tu dois me rêver pleurante à tes côtés :

C’est l’hiver, c’est le soir, près d’un feu dont la flamme
Eclaire le passé dans le fond de ton âme.
Au milieu du sommeil qui plane autour de toi,
Une forme s’élève ; elle est pâle ; c’est moi ;

C’est moi qui viens poser mon nom sur ta pensée,
Sur ton coeur étonné de me revoir encor ;
Triste, comme on est triste, a-t-on dit, dans la mort,
A se voir poursuivi par quelque âme blessée,

Vous chuchotant tout bas ce qu’elle a dû souffrir,
Qui passe et dit : » C’est vous qui m’avez fait mourir ! «
"

C'est magnifique, merci !


acteursactrices, Posté le jeudi 22 septembre 2016 04:40

Hiver
Marceline Desbordes-Valmore
Non, ce n’est pas l’été, dans le jardin qui brille,
Où tu t’aimes de vivre, où tu ris, coeur d’enfant !
Où tu vas demander à quelque jeune fille,
Son bouquet frais comme elle et que rien ne défend.

Ce n’est pas aux feux blancs de l’aube qui t’éveille,
Qui rouvre à ta pensée un lumineux chemin,
Quand tu crois, aux parfums retrouvés de la veille,
Saisir déjà l’objet qui t’a dit : » A demain ! «

Non ! ce n’est pas le jour, sous le soleil d’où tombent
Les roses, les senteurs, les splendides clartés,
Les terrestres amours qui naissent et succombent,
Que tu dois me rêver pleurante à tes côtés :

C’est l’hiver, c’est le soir, près d’un feu dont la flamme
Eclaire le passé dans le fond de ton âme.
Au milieu du sommeil qui plane autour de toi,
Une forme s’élève ; elle est pâle ; c’est moi ;

C’est moi qui viens poser mon nom sur ta pensée,
Sur ton coeur étonné de me revoir encor ;
Triste, comme on est triste, a-t-on dit, dans la mort,
A se voir poursuivi par quelque âme blessée,

Vous chuchotant tout bas ce qu’elle a dû souffrir,
Qui passe et dit : » C’est vous qui m’avez fait mourir ! «


Sable, Posté le dimanche 18 septembre 2016 11:00

acteursactrices a écrit : "Symphonie des parfums
Marie Krysinska
À Madame Dardoize

Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés. –
Dans tous les chers et charmeurs parfums d’autrefois. –
Mes souvenirs chanteront sur des rythmes doux, et me berceront sans réveiller les regrets.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée,
Et que le vent hurle comme un fou,
Tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées,
Des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Et les rythmes et les parfums se confondront en une subtile et unique symphonie;
Les roses fanées se lèveront superbes et éclatantes,
Chantant avec leurs lèvres rouges les vieilles chansons aimées;
Elles s’enlaceront aux pâles jasmins et aux nénuphars couleur de lune;
Et je verrai passer leurs ombres miroitantes, comme en une ronde des robes de jeunes filles.
Les clochettes des liserons chanteront avec leurs parfums amers – les mortelles voluptés;
La violette à la robe de veuve dira les tendresses mystiques et les chères douleurs à jamais ignorées;
L’héliotrope avec son parfum vieillot et sa couleur défraîchie, fredonnera des gavottes, ressuscitant les belles dames poudrées qui danseront avec des mouvements lents et gracieux.
Musc minuscule et compliqué comme une arabesque,
Scabieuse, – reine des tristesses,
Opoponax dépravé comme une phrase de Chopin,
Muguet, – hymne à la gloire des séraphiques fraîcheurs,
La myrrhe solennelle, le mystérieux santal,
L’odeur du foin coupé, – sereine et splendide comme un soleil couchant,
Iris où pleurs l’âme des eaux dormantes,
Lilas aux subtils opiums,
L’amoureuse vanille et le chaud ambre gris
S’uniront en des accords grondants et berceurs – comme les orgues et comme les violons
Évoquant les visions cruelles et douces
Les extases évanouies, – les valses mortes, – les cassolettes éteintes et les lunes disparues.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée;
Et que le vent hurle comme un fou, tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
"

C'est magnifique, merci !


acteursactrices, Posté le dimanche 18 septembre 2016 10:59

Symphonie des parfums
Marie Krysinska
À Madame Dardoize

Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés. –
Dans tous les chers et charmeurs parfums d’autrefois. –
Mes souvenirs chanteront sur des rythmes doux, et me berceront sans réveiller les regrets.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée,
Et que le vent hurle comme un fou,
Tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées,
Des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Et les rythmes et les parfums se confondront en une subtile et unique symphonie;
Les roses fanées se lèveront superbes et éclatantes,
Chantant avec leurs lèvres rouges les vieilles chansons aimées;
Elles s’enlaceront aux pâles jasmins et aux nénuphars couleur de lune;
Et je verrai passer leurs ombres miroitantes, comme en une ronde des robes de jeunes filles.
Les clochettes des liserons chanteront avec leurs parfums amers – les mortelles voluptés;
La violette à la robe de veuve dira les tendresses mystiques et les chères douleurs à jamais ignorées;
L’héliotrope avec son parfum vieillot et sa couleur défraîchie, fredonnera des gavottes, ressuscitant les belles dames poudrées qui danseront avec des mouvements lents et gracieux.
Musc minuscule et compliqué comme une arabesque,
Scabieuse, – reine des tristesses,
Opoponax dépravé comme une phrase de Chopin,
Muguet, – hymne à la gloire des séraphiques fraîcheurs,
La myrrhe solennelle, le mystérieux santal,
L’odeur du foin coupé, – sereine et splendide comme un soleil couchant,
Iris où pleurs l’âme des eaux dormantes,
Lilas aux subtils opiums,
L’amoureuse vanille et le chaud ambre gris
S’uniront en des accords grondants et berceurs – comme les orgues et comme les violons
Évoquant les visions cruelles et douces
Les extases évanouies, – les valses mortes, – les cassolettes éteintes et les lunes disparues.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée;
Et que le vent hurle comme un fou, tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.


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